La semaine dernière j'ai assisté à une exposition en avant-première sur les "Arts populaires Mingei" au Wa Salon. Cette galerie n'est littéralement qu'à 2 pas du restaurant de Dominique Bouchet où pour prolonger cette découverte sensorielle sur la ville japonaise de Kurashiki, un dîner d'exception intitulé "Une fleur de coton" nous attendait. Dans cet article je vais partager avec vous cette expérience unique à travers mes photos (cliquer pour les agrandir) où le dépaysement gustatif était à la hauteur de la réputation du lieu, juste magique.
Dominique Bouchet sait surprendre et pas juste avec sa cuisine. Il fait partie de ces chefs accessibles qui ne se prennent pas au sérieux, qui sont ouverts aux autres et attentifs à leurs besoins, chez lui on ne mange pas au restaurant, on mange dans l'une de ses tables, comme un invité avec lequel il partage ce qu'il aime : une cuisine maison "simple".
Les tables sont sobres et élégantes, la vaisselle magnifique. Les mûrs en pierres apparentes décorés de tableaux apportent du cachet au lieu qui reste assez intime avec ses diverses tablées.
Au fond, on aperçoit tous quelque soit sa place les cuisines à travers les vitres transparentes.
On commence le repas par une coupe de champagne :
Puis on nous apporte la mise en bouche :
- "Blanc manger de soja - œuf coton au caviar"
On nous sert un vin blanc "Vouvray Le Haut Lieu 2017 Domaine Huet " :
Une surprise du chef qui ne figurait pas au menu : des quenelles au bouillon de champignons japonais.
Vient alors un plat de Tradition :
- "Foie gras poêlé - jus de veau au Muscat de Kurashiki"
Puis, un plat de Santé :
- "Maquereau fumé mi-cuit laqué au thé vert Tsunekichaho
Mousseline de navet et jus de cresson"
On nous sert un saké de la ville de Kurashiki pour accompagner le plat suivant :
Un plat de Nature :
- "Risotto à l'encre de seiche - crevettes et coquillages"
On nous verse alors un vin rouge "Meursault Les Criots 2015 Domaine Bernard Millot" :
Il accompagne un plat de Shibusa :
- "Bœuf Wagyu - béarnaise aux algues de Shimotsui
Renkon - Gobo de Tsurajima et Takenoko de Mabi"
Pour clôturer ce dîner un plat de Douceur :
- "Charlotte de pêche de Kurashiki - biscuits de Reims"
Puis, un thé japonais :
Et des mignardises :
Au final, le repas a été orchestré par une main de maître chaque plat apportant son lot de surprises pour créer une symbiose parfaite entre la France et le Japon. Tout comme pour l'art Mingei où la beauté est fonctionnelle, discrète mais omniprésente, la cuisine de Dominique Bouchet est l'âme de sa passion : le savoir faire plaisir. Grâce à ses œuvres d'arts gustatives éphémères, on voyage les yeux fermés au milieu de l'excellence.
Restaurant Dominique Bouchet
11 rue Treilhard
75008 PARIS
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